Dans le cadre de ses activités Telecom au Centre Spatial Guyanais pour le compte du Centre National d’Etudes Spatiales et d’Arianespace, Telespazio France, fournisseur de services et d’applications satellitaires à forte valeur ajoutée, a choisi le système de communication Vokkero Guardian.
Cet article détaillera comment les clients de Telespazio utilisent le système de communication Vokkero durant les différentes phases de lancement des satellites, agrémenté de témoignages et citations.
Cédric CLERE, Telespazio technicien Phonie & Radio : « Il a été le seul système sur le plan mondial à répondre parfaitement à l’ensemble de notre cahier des charges », qui comportait :
- Mode de communication Full Duplex
- Minimum 6 personnes en simultanée
- Filtrer le bruit d’air dans les tenues de protection (scaphandre)
- Certification ATEX
- Connexion possible avec un autre système d’interphonie
- Cryptage des communications
- Certification IP54
- Faible encombrement
- Facilité d’utilisation
« Notre objectif est d’assurer une communication professionnelle, une consigne doit être comprise sans avoir à la répéter. Au-delà du cahier des charges rempli, le fait d’avoir un système ATEX nous a permis d’apporter un seul système sur étagère répondant à l’intégralité des besoins de la base et ainsi mutualiser les coûts.
Avec Vokkero, nous avons divisé le coût de remplacement du matériel par 2 ! »
Comment vos clients utilisent-ils notre matériel ?
« Afin de faciliter et rendre plus confortable le travail des utilisateurs, la WI Guardian (Interface filaire permettant de relier les terminaux mobiles à un intercom filaire) est le maitre de conférences, tous les terminaux sont interchangeables et seuls les boutons on/off et volume sont actifs. Les valises sont prêtes à l’emploi et nous pouvons connecter la WI à notre système d’interphonie pour que les utilisateurs puissent communiquer avec l’ensemble du site. »
Le système Vokkero Guardian est utilisé dans plusieurs phases d’une campagne de lancement des lanceurs de la base spatiale soit Ariane 5, Vega et Soyouz.
Ces dernières s’effectuent en plusieurs étapes, notamment :
- Phase de préparation du satellite
A l’arrivée au Centre Spatial Guyanais (CSG), il faut vérifier l’état de santé des satellites en salle blanche. Avant la mise en place du système Vokkero, les clients n’avaient pas d’autre moyen que d’utiliser un téléphone mural pour communiquer avec leur responsable et/ou support technique se trouvant dans un bureau attenant à la salle blanche. Aujourd’hui, ils ont 8 terminaux à disposition et peuvent communiquer librement.
« Les clients satellite gagnent en temps et en efficacité car ils peuvent rester concentrer sur leurs tâches plutôt que d’avoir à se déplacer pour échanger via un téléphone mural. »
- Phase de remplissage du satellite
Une fois que l’état de santé du satellite est confirmé, ce dernier change de bâtiment pour procéder à son remplissage en carburant (essence) et comburant (oxygène) que l’on appelle « ergols ». Les produits étant extrêmement dangereux, les ergoliers effectuent ces opérations en scaphandre entièrement étanche. Le système Vokkero leur permet de communiquer entre eux et également avec un centre de contrôle déporté (via la WI Guardian). Dans ce centre sont rassemblées toutes les équipes d’intervention d’urgence qui donnent des informations techniques et surveillent leur environnement (niveau de pollution de la pièce, possibles fuites…).
« Nous avons été très surpris de conserver une communication limpide, sans aucune coupure malgré un bruit très important. Le filtre du bruit apporte un confort indéniable. »
- Phase de hissage de la coiffe
Durant cette dernière opération, avant le transfert du lanceur dans la zone de lancement, toutes les équipes doivent utiliser du matériel ATEX au-delà d’une certaine proximité avec le satellite et le lanceur. Elles doivent intégrer la coiffe (la tête) du lanceur sur le satellite. Le système de communication Vokkero certifié ATEX permet aux équipes d’échanger avec le responsable d’opération et le responsable sauvegarde derrière leurs pupitres déportés.
« Techniquement, le système permet aux opérateurs d’assurer leur travail. Sans moyen de communication ce serait extrêmement compliqué, voire impossible. On gagne du temps et on est plus efficaces. En terme de sécurité des personnes engagées, c’est indispensable. »
